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A propos

À la naissance, nous recevons des noms de nos ancêtres. Pour certains, ces noms racontent des histoires de royauté et de richesses. Pour d’autres, ils revêtent une importance historique pour ceux qui se sont battus pour leur droit à la liberté. En tant que destinataires de ces dons, ils est de notre responsabilité de perpétuer l’héritage de nos ancêtres et de marcher résolument dans les voies qu’ils nous ont tracées.
Asiyami Gold

Je m’appelle Ayélé, un prénom plutôt commun chez le peuple Guin car telle une carte d’identité, elle notifie mon appartenance à mon clan et par la même occasion annonce ma position en tant que fille aînée de la famille.
Bien qu’ayant une ribambelle d’autres prénoms, ma mère, ma reine, m’a toujours appelé Da-yé. Une manière plutôt mignonne de dire Mademoiselle Ayélé.
Quand j’ai décidé de créer ma marque de vêtements, il m’est paru comme une évidence que son nom aurait un rapport avec ce petit surnom. C’est ainsi que DAYEL a vu le jour.

A la fin de mes études de droit et de commerce international en 2017, j’ai décidé de prendre une année sabbatique pour me consacrer à plein temps à mon rêve d’enfant dont je m’adonne à petites doses depuis mes 11 ans, âge à lequel j’ai eu la possibilité de choisir entre l’apprentissage d’une langue étrangère et celui d’un travail manuel.
Coudre à toujours fait partie de moi. Dans un monde parfait, j’aurais intégré une école de stylisme/modélisme après mon Bac mais les parents voulant souvent la stabilité de leur progéniture, m’ont orienté vers des études dites « plus sûres ».
Ce changement de cap, au lieu de me démotiver, m’a au contraire donné la force de réussir dans ce domaine qui semblait si incertain pour mes proches. J’ai eu la chance de rencontrer des personnes dans le domaine, tout aussi passionnées et motivées que moi qui n’ont pas hésité à me prendre sous leurs ailes et à compléter mon savoir qui jusqu’alors était quasi acquis de manière autodidacte.

Mon apprentissage de la couture ayant commencé au Togo, et du haut de mon jeune âge, le wax était le seul tissu que je pouvais m’offrir avec mon argent de poche. J’ai donc toujours travaillé cette matière. En grandissant, j’ai gardé ce matériau de base qui, d’une part me rappelait l’insouciance de mon enfance, mais d’autre part ,me permet de célébrer la culture, la richesse et le savoir-faire du pays, pour ne pas dire du continent qui m’a vu naître.

Le manifeste

Un commerce équitable et une production responsable

L’un de nos buts est de valoriser l’artisanat africain en proposant des pièces qui racontent son histoire et montre son savoir-faire. Cependant, il est très important pour nous que nos collaborateurs artisans vivent de leur travail. Pour cela, nous nous sommes engagé à leur payer le juste prix*.

L’industrie de la mode fait partie des plus polluantes au monde. Nous essayons à notre échelle de pallier à cela en réduisant autant que possible notre impact carbone. Ainsi tous nos vêtements sont confectionner à la commande. Un délai maximum de 3 semaines est à prendre en compte avant de valider son panier.

Nous avons également banni le plastique** et tout autre substances controversées de
nos emballages.

* Le prix fixé par l’artisan
** Nous continuons à utiliser du papier bulles pour les envois des pièces fragiles. Cependant, nous travaillons sur l’usage d’un emballage tout aussi efficace mais plus eco-friendly

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